LerĂŽle du ministĂšre des ArmĂ©es; Organisation du ministĂšre des ArmĂ©es; Territoire National. France mĂ©tropolitaine; Forces de souverainetĂ©; Europe. NRF22; Bassin mĂ©diterranĂ©en; Europe du Nord et de l'Est; Grand Nord; Afrique. Bande SahĂ©lo-Saharienne; Afrique centrale; Afrique de l'est; Afrique de l'ouest; Monde. Apagan; Grand levant Laconscription et la « dĂ©mocratisation de la guerre » conduisent au souci d'identifier les dĂ©funts afin de faciliter le travail de deuil de leurs proches : pendant la guerre de SĂ©cession, puis en 1869 en Prusse et en 1878 dans l'ensemble du Reich, en 1881 en France, des plaques d’identitĂ© sont attribuĂ©es aux soldats en vue d’une identification post-mortem. Ellerecrute des soldats, en exaltant les plaisirs et avantages de la vie militaire. Elle prĂ©dit l’avenir Ă  quelques-uns et ne se laisse pas abuser par la fausse apparence de Carlo, qui achĂšte son silence. Mais celui-ci est trĂšs intriguĂ© par « l’étrange voyageur » amenĂ© par Trabuco. Les priĂšres d’un cortĂšge de pĂšlerins, se rendant au jubilĂ©, interrompent ses investigations Krivosheevdonne des chiffres pour les soldats hongrois et roumains tuĂ©s, respectivement 350,000 et 480,000, mais c'est peut-ĂȘtre une exagĂ©ration. Sur les 300,000 soldats hongrois qui seraient morts pendant la Seconde Guerre mondiale, Krivosheev estime que 55,000 d'entre eux sont morts en captivitĂ©, et de 200 000 Ă  250 000 auraient Ă©tĂ© tuĂ©s dans des batailles contre Trouverla soldats ensemble photo idĂ©ale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions d’images LD et DG abordables de haute qualitĂ©. Pas Vay Tiền Nhanh Ggads. Pascal Affi N’guessan a jugĂ© le 24 aoĂ»t 2022 Ă  Gagnoa, “dommage et gĂȘnante”, la sortie de PulchĂ©rie Gbalet, dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens Ă©crouĂ©s au Mali. M. Affi estime que l’arrestation de Mme Gbalet est un dommage » et pense qu’il faut faire preuve de responsabilitĂ© dans le contexte socio-politique interne et externe qui est trop sensible. C’est un acte de belligĂ©rance grave et dans ce cas, nous qui sommes politiques, devons faire preuve de sagesse », a lancĂ© Affi N’Guessan, lors d’une confĂ©rence de presse tenue au deuxiĂšme jour de sa tournĂ©e de sensibilisation, de mobilisation et d’information dans le dĂ©partement de Gagnoa. LIRE AUSSI Complot ourdi contre Eunice Zunon visĂ©e, mais pas atteinte Il soutient que dans ce contexte, il n’est pas d’usage ou question de se lever et faire n’importe quoi, au point d’aller prendre des contacts ». S’il dit ĂȘtre d’accord qu’un opposant critique son gouvernement, il estime que ce dernier doit prendre soin de ne pas dĂ©passer certaines limites. On s’oppose pour amĂ©liorer, mais on ne s’oppose pas pour mettre en difficultĂ© le pays », a-t-il averti. Qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir, les acteurs politiques, s’ils aiment leurs pays, ne doivent pas entrer dans des logiques de crispation qui ne font qu’envenimer la situation et rendre le pays plus vulnĂ©rable, a-t-il ajoutĂ©. Je crois que la crise au Mali est trop sĂ©rieuse », a insistĂ© le prĂ©sident du FPI, rappelant que les gens n’ont pas complĂštement conscience de la gravitĂ© de l’arrestation de 49 militaires d’un pays par un Etat voisin. LIRE AUSSI Titrologie 26 aoĂ»t 2022 revue de la presse ivoirienne Eunice Zunon – TĂ©nor, l’affaire devient grave » Tout son espoir, dit-il, est de voir la procĂ©dure judiciaire entamĂ©e contre PulchĂ©rie Gbalet trouver des solutions pour qu’elle n’apparaisse pas comme une martyre ». La prĂ©sidente de l’ACI avait effectuĂ© une visite au Mali, aprĂšs l’arrestation des 49 soldats ivoiriens. Elle avait Ă©tĂ© dans un premier temps interpellĂ©e dĂšs son retour Ă  l’aĂ©roport d’Abidjan, pour ĂȘtre entendue, avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ©e 24 heures plus tard. Elle a ensuite Ă©tĂ© placĂ©e mardi sous mandat de dĂ©pĂŽt et dĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la prison civile d’Abidjan. Depuis le 10 juillet 2022, 49 soldats ivoiriens sont dĂ©tenus au Mali, pour mercenariat prĂ©sumĂ©, ce que dĂ©ment formellement Abidjan. Plus de 900 soldats et policiers ivoiriens sont actuellement au Mali, notamment dans la localitĂ© Nord Ă  Tombouctou, dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intĂ©grĂ©e des Nations Unies pour la stabilisation au Mali MINUSMA. C’est avant de partir en opĂ©ration extĂ©rieure que les soldats acquiĂšrent les gestes qui sauvent. La prĂ©paration opĂ©rationnelle au sauvetage au combat, c’est pour tous les combattants le minimum vital pour rester opĂ©rationnel. Voici comment ça se passe, en vidĂ©o !Dans ce reportage vidĂ©o, on va pouvoir suivre les soldats du 8Ăšme RPIMa au cours de leur prĂ©paration opĂ©rationnelle au sauvetage de combat. Mais au-delĂ  de la mise en Ɠuvre de gestes de secourisme, cette opĂ©ration doit intĂ©grer des conditions militaires d’engagement Le travail de l’unitĂ© qui a Ă©tĂ© prise Ă  partie, explique un officier du 8Ăšme RPIMa, c’est d’abord de sĂ©curiser la zone et de s’assurer qu’on ne va pas appliquer de tirs supplĂ©mentaires c’est le syndrome du sur-accident » Pour ces militaires engagĂ©s sur le terrain, les gestes qui sauvent ainsi que l’extraction des blessĂ©s s’opĂšrent en tenant compte d’impĂ©ratifs tactiques et des rĂšgles d’engagement. Pour les forces adverses, faire des blessĂ©s est une meilleure opportunitĂ© que de tuer des soldats d’une unitĂ© au combat les cris et les appels Ă  l’aide, l’arrivĂ©e des secours et la prise en charge de ces personnels touchĂ©s sont susceptibles de crĂ©er une situation de panique et mobilise en tout cas l’ensemble des effectifs en opĂ©ration, plus tous les personnels mĂ©dicaux et de soutien. Le sauvetage au combat rĂ©clame donc un grand professionnalisme de la part des soldats, afin d’éviter de retarder le dĂ©roulement de l’opĂ©ration L’intĂ©gralitĂ© des personnel est formĂ©e SC1 sauvetage au combat niveau 1, et ensuite dans chaque compagnie vous avez 1 auxiliaire sanitaire par section, plus 1 supplĂ©mentaire pour la compagnie ».Dans cette vidĂ©o, on voit la simulation d’une embuscade depuis la prise Ă  partie d’une section jusqu’à l’évacuation de 2 blessĂ©s en camion militaire. Les soldats blessĂ©s sont en rĂ©alitĂ© grimĂ©s, et ils sont pris en charge aprĂšs avoir simulĂ© une blessure par balles ou par le souffle d’une explosion. On observe les gestes tactiques et de sauvetage effectuĂ©s par des soldats de la section, ainsi que par les auxiliaires sanitaires prĂ©sents sur le terrain On est lĂ  pour faire le pont entre le terrain et le mĂ©decin, et produire des gestes qui ne sont pas forcĂ©ment Ă  la portĂ©e de tout combattant, explique un auxiliaire sanitaire du 8Ăšme RPIMa, car ils ont dĂ©jĂ  suffisamment de choses Ă  savoir de leur cĂŽtĂ© ». Commentez cet article, ou faites un rĂ©trolien depuis votre propre blog. PubliĂ© le 24/08/2022 2221 France 2 Article rĂ©digĂ© par Moscou mĂšne actuellement une campagne pour renforcer ses troupes. En six mois, il y a eu beaucoup de pertes humaines. Six mois aprĂšs le dĂ©but de ce qu’elle appelle "l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale", trouver de nouveaux soldats est un dĂ©fi de taille pour l’armĂ©e russe. Dans un immense forum militaire prĂšs de Moscou, aux cĂŽtĂ©s des chars alignĂ©s et des fusils d’assaut, les bureaux de recrutement sont Ă  pied d’Ɠuvre. Mourad Tsokholov n’a que 17 ans, mais il souhaite dĂ©jĂ  s’engager. "Je veux protĂ©ger mon pays natal, peu importe que ce soit dangereux ou non", tĂ©moigne le candidat Ă  l’armĂ©e russe. Pour convaincre les futures recrues, l’argument patriotique n’est pas le seul utilisĂ© par l’armĂ©e russe. En opĂ©ration, un soldat peut gagner plus de 3 000 euros par mois, c’est quatre fois le salaire moyen. Moscou aurait des difficultĂ©s Ă  recruter. Si la Russie ne communique pas sur les pertes humaines, il lui faut remplacer les soldats tuĂ©s, blessĂ©s ou fait prisonniers. Pour l’heure, Vladimir Poutine refuse de lancer une mobilisation gĂ©nĂ©rale. Des dĂ©tenus russes seraient Ă©galement appelĂ©s Ă  combattre sur le front ukrainien. Les sujets du JT JT de 20h du mercredi 24 aoĂ»t 2022 Énergie bientĂŽt la fin du bouclier tarifaire Pouvoir d’achat l’inflation continue d’augmenter Logement le loyer des habitations Ă©nergivores est gelĂ© SĂ©cheresse les piscines privĂ©es dans le collimateur des politiques SĂ©cheresse les eaux usĂ©es rĂ©utilisĂ©es en Espagne SĂ©cheresse des vestiges historiques visibles grĂące Ă  l’assĂšchement des cours d’eau Guerre en Ukraine 15 personnes seraient dĂ©cĂ©dĂ©es dans un bombardement Politique de rĂ©centes dĂ©clarations fracassantes pour GĂ©rald Darmanin Coupe du monde 2022 des ouvriers expulsĂ©s du Qatar pour avoir demandĂ© leurs salaires PĂȘche la saison de pĂȘche du thon bat son plein en Bretagne Routes Margo Bastardo, une camionneuse star des rĂ©seaux sociaux Pakistan rencontre avec les Mohanas, le "peuple oiseau" À propos du JT L'Ă©quipe de la semaine RĂ©daction en chef Elsa Pallot RĂ©daction en chef-adjointe SĂ©bastien Renout, Anne Poncinet, Arnaud Comte Responsable d’édition Delphine Moninot Joker Karine Baste L'Ă©quipe du week-end RĂ©daction en chef Franck Genauzeau RĂ©daction en chef-adjointe IrĂšne BĂ©nĂ©fice, Willy Gouville, Jean-François Monier Responsable d’édition Jean-Louis Gaudin Joker Thomas Sotto Abonnement Newsletter le JT de 20h Tous les jours, recevez directement votre JT de 20H Abonnement Newsletter France TĂ©lĂ©visions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. articles sur le mĂȘme thĂšme Guerre en Ukraine quels sont les objectifs de la Russie vis-Ă -vis de la centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia ? Guerre en Ukraine ce qu'il faut retenir de la journĂ©e du 27 aoĂ»t MontĂ©nĂ©gro des institutions visĂ©es par une importante cyberattaque, le Premier ministre appelle Ă  l'aide internationale MĂ©diterranĂ©e prĂšs de 270 migrants secourus par le navire humanitaire '"Ocean Viking" depuis jeudi Guerre en Ukraine ce que l'on sait de la situation dans la centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia, dĂ©connectĂ©e du rĂ©seau Ă©lectrique durant quelques heures Vu d'Europe Franceinfo sĂ©lectionne chaque jour des contenus issus de mĂ©dias audiovisuels publics europĂ©ens, membres de l’Eurovision. 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Un lock collector Langage SMS, explications Fic Le Geek, le No-life et le wesh [Jeu] Hapclicker [TUTO] Comment cadrer votre avatar correctement ? La vidĂ©o du moment TrĂšs exactement huit ans aprĂšs son inhumation au cimetiĂšre du mont Herzl, Ă  JĂ©rusalem, ce sont des dizaines d’amis et de proches qui l’aimaient qui se sont rassemblĂ©s, mercredi soir, pour rendre hommage Ă  Max Steinberg, un soldat seul amĂ©ricain qui Ă©tait tombĂ© lors de l’OpĂ©ration bordure protectrice en 2014. A proximitĂ© des noms familiers de soldats partis plus rĂ©cemment, une canopĂ©e a Ă©tĂ© dressĂ©e et des tabourets ont Ă©tĂ© installĂ©s – mais la majoritĂ© des plus de cent personnes qui ont fait le dĂ©placement se tiennent debout. AprĂšs les discours et la rĂ©citation des psaumes, les personnes prĂ©sentes placent des bonbons acidulĂ©s – ceux dont Max raffolait tout particuliĂšrement – sur les Ă©chinacĂ©es jaunes qui ont depuis poussĂ© sur sa tombe, et elles Ă©changent ensuite avec ses parents et avec son frĂšre. Comme cela avait Ă©tĂ© le cas lors des funĂ©railles de Steinberg, des dizaines d’anonymes qui n’avaient jamais rencontrĂ© Max ou sa famille sont venus, Ă©mus par son histoire. C’est rare que je vienne et qu’il n’y ait personne ici », dit un ami de longue date du dĂ©funt, Jason Rosen, en Ă©voquant sa derniĂšre demeure. Recevez gratuitement notre Ă©dition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! En 2014, la famille de Steinberg, arrivant pour les obsĂšques de Max au cimetiĂšre, avait eu la surprise de dĂ©couvrir une foule d’environ 30 000 personnes, rassemblĂ©e pour rendre un dernier hommage au soldat alors mĂȘme que le conflit Ă  Gaza faisait rage. Mais aujourd’hui, les choses sont diffĂ©rentes – et la famille de Steinberg explique considĂ©rer comme des amis un grand nombre de ces gens qui, en 2014, n’étaient que des Ă©trangers. Nous pleurons et pourtant nous sommes soutenus – littĂ©ralement portĂ©s dans notre souffrance – par la population israĂ©lienne », explique le pĂšre de Max, Stuart Steinberg, au Times of Israel. Un grand nombre de nos amis sont aujourd’hui IsraĂ©liens ». Le soldat Max Steinberg, 24 ans, originaire de la Fernando Valley dans le sud de la Californie, qui a Ă©tĂ© tuĂ© pendant l’OpĂ©ration bordure protectrice Ă  Gaza le 20 juillet 2014. CrĂ©dit AP Photo/Courtesy of Stuart Steinberg Et nous trouver ici huit ans plus tard
 Voir les mĂȘmes personnes en grande partie, ces mĂȘme visages qui Ă©taient lĂ  il y a huit ans et qui viennent ici chaque annĂ©e pour lui rendre hommage, c’est merveilleux », s’exclame Evie Steinberg, la mĂšre de Max. Cela me rĂ©chauffe le cƓur de savoir que tous, vous vous souvenez de mon Max. » Quand Max Steinberg avait quittĂ© le monde qui lui Ă©tait familier, celui d’une banlieue de Los Angeles, pour rejoindre l’armĂ©e israĂ©lienne, Evie et Stuart ne connaissaient IsraĂ«l qu’à travers ce qu’en disaient leurs enfants. Ils n’étaient jamais allĂ©s en IsraĂ«l et ils n’y connaissaient personne. Et ainsi, quand au mois de juin 2012, Max avait tĂ©lĂ©phonĂ© chez lui alors qu’il Ă©tait en train de faire un voyage au sein de l’État juif dans le cadre du programme Birthright pour leur annoncer qu’il avait l’intention de rejoindre l’armĂ©e israĂ©lienne, leur rĂ©action avait Ă©tĂ© teintĂ©e d’incrĂ©dulitĂ©. Il m’a appelĂ© et il m’a dit que le voyage Ă©tait formidable, qu’il allait s’installer lĂ -bas et qu’il allait faire l’armĂ©e », se souvient Evie. Et j’ai simplement pensĂ© OK, Max’. » TrĂšs honnĂȘtement, je ne l’ai pas pris au sĂ©rieux. Je me suis dit que c’était une dĂ©cision passagĂšre », ajoute-t-elle. La fascination exercĂ©e par le pays et par sa population sur Max Ă©tait Ă©vidente Ă  son retour en Californie. La vie en IsraĂ«l et l’enthousiasme des IsraĂ©liens captivaient Max, un amoureux de Bob Marley et de la nature, raconte Stuart. Il s’émerveillait vraiment, il disait que les IsraĂ©liens Ă©taient tellement passionnĂ©s, tellement heureux », ajoute Evie. Il Ă©tait rĂ©ellement impressionnĂ©. » ForcĂ©s de constater le dĂ©sir ardent de Max de rejoindre la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne, et mĂȘme son dĂ©sir de dĂ©fendre le pays, Stuart et Evie avaient fait le choix de l’encourager. Il voyait un sens Ă  sa vie », se souvient Stuart. Il avait trouvĂ© une cause qu’il voulait vraiment mettre au centre de sa vie – et c’était une bonne cause, une cause exceptionnelle. » Soldat seul, mais pas solitaire Max Ă©tait parti pour IsraĂ«l au mois de septembre 2012. Il n’y connaissait personne. Les cousins d’amis de la famille, la famille Pessen, Ă  Beer Sheva, l’avait accueilli alors qu’il tentait d’intĂ©grer la brigade Golani, bien dĂ©terminĂ© Ă  ne pas laisser son hĂ©breu approximatif, voire mĂ©diocre, entraver ses envies et ses ambitions. Les funĂ©railles de Max Steinberg Ă  JĂ©rusalem au Mont Herzl, le 23 juillet 2014. CrĂ©dit Jessica Steinberg/Times of Israel Max Ă©tait entrĂ© dans la brigade Golani au dĂ©but de l’annĂ©e 2013, n’ayant l’occasion de revenir qu’à deux reprises chez lui avant d’ĂȘtre envoyĂ© Ă  Gaza pendant l’étĂ© 2014. Pendant la bataille de Shejaiya, il a Ă©tĂ© tuĂ© en mĂȘme temps que six autres soldats quand le vĂ©hicule blindĂ© qui transportait son peloton avait Ă©tĂ© touchĂ© par un missile anti-char du Hamas. Ce n’est qu’aprĂšs la mort de leur fils que la famille Steinberg a dĂ©couvert ce pays et ce peuple pour lesquels Max avait fait le sacrifice de sa vie. C’était encore la guerre », se rappelle Evie, et nous avons pensĂ© D’accord, eh bien, l’armĂ©e nous enverra sĂ»rement des reprĂ©sentants et nous aurons probablement dix personnes » au cimetiĂšre, faisant rĂ©fĂ©rence au quorum nĂ©cessaire pour des funĂ©railles juives. Des Palestiniens grimpent sur un vĂ©hicule militaire israĂ©lien abandonnĂ© par les forces dans le quartier Shejaiya de Gaza City, le 26 juillet 2014. CrĂ©dit AP/Hatem Moussa La famille qui, jusqu’à prĂ©sent, ne connaissait personne en IsraĂ«l », avait Ă©tĂ© inondĂ©e de visites et de messages de condolĂ©ances des ministres, du prĂ©sident et de nombreux IsraĂ©liens d’horizons divers et variĂ©s. Et des milliers d’étrangers de plus avaient tenu Ă  venir faire part de leur soutien aux parents de Max lors des trois jours chaotiques » de la shiva – cette pĂ©riode de deuil respectĂ©e chez les Juifs – qui avait Ă©tĂ© organisĂ©e au Crown Plaza Hotel de JĂ©rusalem. C’était bouleversant », confie Jake Steinberg, le frĂšre de Max. Mais cela a Ă©tĂ© aussi quelque chose, entre autres, qui nous a amenĂ©s Ă  rĂ©aliser combien ce pays est particulier, spĂ©cial. Qui d’autre pourrait faire potentiellement la queue comme ça pendant deux heures ? », s’interroge-t-il. La famille s’est souvenue de cette immense dĂ©monstration de soutien en revenant au sein de l’État juif, au huitiĂšme anniversaire de la mort de Max. Ses membres disent dorĂ©navant ressentir un ancrage fort » au sein de la population. De par notre expĂ©rience d’IsraĂ«l, de par notre expĂ©rience de la population israĂ©lienne, en voyant la maniĂšre dont les IsraĂ©liens ont adoptĂ© notre famille – il serait impossible que nous ne nous sentions pas bien ici », explique Jake. RassemblĂ©s pour une bonne raison » C’est pendant cette pĂ©riode difficile que la famille Steinberg a rencontrĂ© Sam Grundwerg, qui Ă©tait alors officier et qui avait Ă©tĂ© chargĂ© par l’armĂ©e d’accompagner les proches du dĂ©funt dans l’épreuve du deuil. Grundwerg, qui est aujourd’hui prĂ©sident international de Keren Hayesod, s’est tenu aux cĂŽtĂ©s des familles de soldats tombĂ©s au combat dans les moments les plus douloureux, mais les circonstances inhabituelles dans lesquelles les parents de Max avaient perdu leur fils l’avaient placĂ© dans une position qui ne lui Ă©tait pas familiĂšre. La famille Steinberg accueillie par le ministre des Affaires de la Diaspora Nachman Shai Ă  son bureau de JĂ©rusalem, le 19 juillet 2022. Autorisation/Keren Hayesod La seule fois oĂč nous avions entendu parler de l’armĂ©e ou du consulat, Ă  ce moment-lĂ , c’était quand ils Ă©taient venus frapper Ă  notre porte », raconte Stuart. AprĂšs avoir localisĂ© la famille Ă  l’étranger grĂące Ă  la famille d’accueil de Max Ă  Beer Sheva, un responsable du consulat Ă©tait venu informer la famille de la douloureuse nouvelle du dĂ©cĂšs de leur fils. Cela n’avait Ă©tĂ© qu’à leur arrivĂ©e en IsraĂ«l que l’équipe habituelle de trois officiers chargĂ©s de la prise en charge des familles des victimes Ă©tait venue Ă  leur rencontre, avec Grundwerg Ă  leur tĂȘte. MĂȘme si, conformĂ©ment au protocole, ces officiers apportent aux familles un soutien, les milliers de personnes venues rĂ©conforter la famille endeuillĂ©e – et l’incapacitĂ© de cette derniĂšre Ă  parler et Ă  comprendre l’hĂ©breu – avaient nĂ©cessitĂ© un degrĂ© d’intimitĂ© plus profond, un appui bien plus fort. En raison de l’intensitĂ© particuliĂšre de la shiva, nous Ă©tions restĂ©s ensemble pratiquement 24 heures sur 24 Ă  ce moment-lĂ  », se souvient Grundwerg. Nous dormions Ă  l’hĂŽtel. » AprĂšs cette pĂ©riode de souffrances oĂč Grundwerg Ă©tait restĂ© fermement Ă  leurs cĂŽtĂ©s, manifestant une solidaritĂ© sans faille, la famille Steinberg dit dorĂ©navant considĂ©rer Sam comme l’un de ses membres. C’est mon frĂšre, mais d’une autre mĂšre », plaisante Evie. Cette expĂ©rience a assurĂ©ment eu un impact sur moi », commente Grundwerg qui a Ă©tĂ© lui-mĂȘme soldat seul aprĂšs ĂȘtre arrivĂ© au sein de l’État juif Ă  l’ñge de 17 ans. Il dit que cela n’a rendu que plus poignantes Ă  ses yeux l’idĂ©es de ce que signifie le sacrifice, de ce que signifie la responsabilitĂ© mutuelle, l’idĂ©e du peuple Juif, l’idĂ©e du rassemblement ». Sam Grundwerg, prĂ©sident mondial de Keren Hayesod et ami de la famille Steinberg, s’exprime lors d’une cĂ©rĂ©monie en hommage Ă  Max Steinberg au cimetiĂšre militaire du mont Herzl, le 20 juillet 2022. Autorisation/Keren Hayesod La relation professionnelle qu’entretient Grundwerg avec des organisations juives majeures signifie que la famille est restĂ©e proche de lui. Il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  organiser des visites de commĂ©moration annuelles en IsraĂ«l pour le yahrzeit de Max, l’anniversaire de sa mort selon le calendrier hĂ©breu, avec notamment une visite, en 2015, oĂč la famille avait Ă©tĂ© personnellement conviĂ©e par le Premier ministre de l’époque, Benjamin Netanyahu. Deux ans seulement aprĂšs le dĂ©cĂšs de Max, Grundwerg avait Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  Los Angeles pour y travailler au consulat gĂ©nĂ©ral israĂ©lien. Evie se souvient de sa surprise Ă  l’annonce de la nouvelle J’étais lĂ , en me disant Oh mon Dieu, mais je ne peux pas y croire !’ J’étais tellement contente. » Au fil des annĂ©es, les familles Steinberg et Grundwerg ont passĂ© des Shabbat ensemble, ils ont partagĂ© des repas de fĂȘte les uns avec les autres et ils se sont rendus cĂŽte Ă  cĂŽte aux Ă©vĂ©nements organisĂ©s par le consulat. C’était comme en famille », se souvient Grundwerg. En plus d’apporter un rĂ©confort prĂ©cieux aux parents de Max, la prĂ©sence d’un ami digne de confiance les a aidĂ©s Ă  naviguer Ă  travers les commĂ©morations organisĂ©es par le gouvernement israĂ©lien et les prises de parole en souvenir de leur fils. Je crois vraiment que nous avons Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  nous rencontrer tous pour une raison », dit Grundwerg. EngagĂ©s Ă  faire vivre la mĂ©moire de Max » Stuart et Evie racontent qu’en rĂ©sultat de leur expĂ©rience, leur lien avec leur identitĂ© juive et avec les Juifs du monde entier s’est beaucoup approfondi. Ils soulignent que les dĂ©monstrations de soutien qui ont Ă©tĂ© tĂ©moignĂ©es lors des funĂ©railles de leur fils leur ont fait comprendre la force et l’ampleur des idĂ©es de ce que sont le peuple Juif et la responsabilitĂ© mutuelle C’est rĂ©el », insiste Evie. Depuis la mort de Max, tous les membres de la famille se sont engagĂ©s dans des initiatives juives ou israĂ©liennes, d’une maniĂšre qu’ils n’auraient jamais pu imaginer auparavant. Evie et Stuart consacrent beaucoup de temps, depuis chez eux, Ă  soutenir et Ă  dĂ©fendre les soldats seuls et leurs familles. Nous sommes tous devenus des soldats », dit frĂ©quemment Evie Ă  son entourage, avant d’ajouter que tous les soldats n’ont pas une arme sur eux ». Elle intervient souvent pour sensibiliser les publics de groupes dont les activitĂ©s sont consacrĂ©es Ă  IsraĂ«l, comme Birthright et l’AIPAC, et elle s’efforce de soutenir les parents des soldats seuls en tant que membre du groupe FLS Familles de soldats seuls. De gauche Ă  droite, Paige Steinberg, Evie Steinberg, l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, Stuart Steinberg et Jake Steinberg lors d’un voyage en IsraĂ«l pour commĂ©morer le premier anniversaire de la mort du sergent Max Steinberg, au mois de juillet 2015. Autorisation/Keren Hayesod En 2018, Stuart est devenu prĂ©sident du FLS qui soutient les soldats seuls et qui aide Ă  intĂ©grer les parents dans l’expĂ©rience de l’armĂ©e. Il Ă©voque avec fiertĂ© son initiative visant Ă  renforcer la coordination entre l’armĂ©e israĂ©lienne et les missions consulaires Ă  l’étranger en ce qui concerne les soldats seuls et leur suivi, de maniĂšre Ă  ce que plus jamais la premiĂšre interaction entre une famille et l’armĂ©e ne doive se rĂ©sumer Ă  un coup rĂ©sonnant sur une porte dans des circonstances terribles, dit-il. Quand la mesure a Ă©tĂ© approuvĂ©e, au dĂ©but de l’annĂ©e, la famille en a Ă©tĂ© informĂ©e personnellement au tĂ©lĂ©phone par Yair Lapid, qui Ă©tait ministre des Affaires Ă©trangĂšres Ă  ce moment-lĂ . Le frĂšre de Max, Jake, est directeur de l’AIPAC pour la rĂ©gion de Los Angeles tandis que sa sƓur, Paige, est partie vivre en IsraĂ«l oĂč elle s’est inscrite Ă  l’universitĂ© Reichman, Ă  Herzliya. Ce Ă  quoi Max croyait et ce en quoi nous croyons », explique Jake, c’est aux Juifs et c’est au peuple juif, et Ă  la crĂ©ation d’un meilleur avenir pour eux ». Nous avons la conviction de faire revivre sa mĂ©moire Ă  travers nos actions », ajoute-t-il.

on est des soldats ensemble au combat