ï»żDoiventĂȘtre titulaires d'une habilitation : a) Les personnes qui rĂ©alisent certaines des opĂ©rations mentionnĂ©es Ă l'article L. 211-1 Ă l'occasion de la vente d'une prestati
L 453-8, L. 713-2, L. 714-1 et L. 714-2 [nouveaux] du code de lâĂ©nergie et article L. 134-4 du code de la construction et de lâhabitation) RĂ©gime de sanctions administratives en cas de non-respect des rĂšgles de comptage de la consommation de chaleur, dâĂ©lectricitĂ© et de gaz ou de non-respect de lâobligation dâafficher le DPE dans
ĂLamodification de l'Ă©tat des lieux ou de l'aspect d'un site classĂ© ou en instance de classement (au titre des articles L. 341-7 et L. 341-10 du code de l'environnement) Dune ou plusieurs activitĂ©s, installations, ouvrages ou travaux requĂ©rant une dĂ©rogation espĂšces et habitats protĂ©gĂ©s » (au titre de l'article L. 411-2 du code de l'environnement) Dune ou plusieurs
ArticleL341-5 du Code de l'énergie - Un décret en Conseil d'Etat, pris aprÚs proposition de la Commission de régulation de l'énergie, précise les modalités d'application du présent chapitre, notamment les modalités de prise en charge financiÚre du dispositif prévu au premier alinéa de l'article L. 341-4.
LaCommission de rĂ©gulation de lâĂ©nergie (CRE) a Ă©tĂ© saisie pour avis par la ministre de la Transition Ă©cologique dâun projet de dĂ©cret relatif aux communautĂ©s dâĂ©nergie. Dans un avis publiĂ© sur le site de la CRE le 30 juillet 2022, la CRE observe en premier lieu que le projet de dĂ©cret ne donne pas de droit ou dâavantage nouveau aux communautĂ©s dâĂ©nergie en plus des
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Une SCI est- elle un bailleur professionnel ? Le Code de la Consommation, et plus particuliĂšrement ses articles L341-2 et suivants, ont depuis 2003 durci la situation du crĂ©ancier professionnel et ainsi renforcĂ© la situation de la caution. Il ressort ainsi de lâarticle L341-2 de ce code que Toute personne physique qui s'engage par acte sous seing privĂ© en qualitĂ© de caution envers un crĂ©ancier professionnel doit, Ă peine de nullitĂ© de son engagement, faire prĂ©cĂ©der sa signature de la mention manuscrite suivante, et uniquement de celle-ci "En me portant caution de X..., dans la limite de la somme de ... couvrant le paiement du principal, des intĂ©rĂȘts et, le cas Ă©chĂ©ant, des pĂ©nalitĂ©s ou intĂ©rĂȘts de retard et pour la durĂ©e de ..., je m'engage Ă rembourser au prĂȘteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X... n'y satisfait pas lui-mĂȘme." » Lâarticle L341-4 de ce mĂȘme code va jusquâĂ considĂ©rer quâ Un crĂ©ancier professionnel ne peut se prĂ©valoir dâun contrat de cautionnement conclu par une personne physique dont lâengagement Ă©tait, lors de sa conclusion, manifestement disproportionnĂ© Ă ses biens et revenus, Ă moins que le patrimoine de cette caution, au moment oĂč celle-ci est appelĂ©e, ne lui permette de faire face Ă son obligation. » Ce formalisme protecteur imposĂ© par le lĂ©gislateur, dans ces diffĂ©rents articles, a conduit les juridictions françaises Ă considĂ©rer comme nuls de nombreux actes de cautionnement solidaire. Cependant, force est de constater que ces diffĂ©rents textes ne sâimpose quâaux crĂ©anciers professionnels La question qui se pose dĂšs lors est de connaitre la qualitĂ©, aux yeux des juridictions françaises des sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres ayant pour objet la location et la gestion de biens. Plusieurs dĂ©cisions viennent ici tenter de rĂ©pondre Ă cette question. C. A. Lyon, chambre civile 1 B, 12 mars 2013, n°12-02162, n° Juris-Data 2013-004724 En lâespĂšce, un contrat de bail avait Ă©tĂ© conclu en juillet 2007 entre la SCI Le Grimaud et la SARL Oceane. M. G., gĂ©rant de la SARL, sâĂ©tait alors portĂ© caution solidaire de la sociĂ©tĂ© envers le bailleur pour le paiement des loyers, charges, frais et taxes ainsi que pour lâexĂ©cution des clauses du bail. Le 22 janvier 2008, le preneur fut placĂ© en liquidation judiciaire et le bailleur dĂ©clara alors une crĂ©ance dâun montant de 15 147,15⏠correspondant aux arriĂ©rĂ©s de loyers et charges jusquâĂ la date de restitution des locaux. M. G, en sa qualitĂ© de caution solidaire, fut alors assignĂ© en paiement de cette crĂ©ance sur le fondement des articles 1134 et 2288 du Code civil. CondamnĂ© en premiĂšre instance au paiement de la somme correspondant aux arriĂ©rĂ©s, il interjeta alors appel devant la Cour dâappel de Lyon. Si plusieurs critiques sont avancĂ©es, câest principalement sur la notion de crĂ©ancier professionnel, au sens de lâarticle L 341-5 du Code de la consommation, que sont amenĂ©s Ă se prononcer les magistrats lyonnais. En effet, lâapplication ou non de ce texte dĂ©pend de la qualitĂ© des parties. Le demandeur avance que le bailleur, donc la SCI, a la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel et ainsi que les dispositions de lâarticle L 341-5 du Code de la consommation lui sont applicables. Or, son cautionnement nâĂ©tant pas limitĂ© Ă un montant global expressĂ©ment dĂ©terminĂ©, les stipulations de solidaritĂ© et de renonciation au bĂ©nĂ©fice de discussion devraient alors ĂȘtre rĂ©putĂ©es non Ă©crites. Il deviendrait alors une simple caution ce qui imposerait une discussion prĂ©alable des biens du dĂ©biteur Art. 2998 C. Civ. Ă laquelle la sociĂ©tĂ© bailleresse nâa pas procĂ©dĂ©e ce qui pourrait alors dĂ©charger la caution en vertu de lâarticle 2314 du Code civil. Pour la plus grande joie du bailleur, la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel ne lui est pas reconnue par la cour dâappel qui, reprenant une formule de la Cour de cassation Cass. Civ. 1Ăšre, 9 juillet 2009, n° 08-15910, estime le crĂ©ancier professionnel sâentend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans lâexercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec lâune de ses activitĂ©s professionnelles ». La Cour estime que la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel de la SCI ne peut se dĂ©duire du seul constat que lâobjet social de la bailleresse est de louer le bien et que la crĂ©ance invoquĂ©e est bien nĂ©e de cette activitĂ© ». Le cautionnement conclu est donc bien solidaire ce qui exclut le bĂ©nĂ©fice de lâarticle 2314 du Code civil. La bailleresse reste donc bien garantie par le contrat de cautionnement solidaire qui conserve toute sa vigueur et elle ne peut bĂ©nĂ©ficier des dispositions favorables du Code de la consommation issues de la Loi Dutreil du 1er aout 2003. de Paris, PĂŽle 5, Ch. 2, 13 juin 2014, RG N° 13/10165 En lâespĂšce la SCI propriĂ©taire bailleresse est exclusivement constituĂ©e, selon les statuts communiquĂ©s Ă la cour, de maniĂšre familiale entre un pĂšre ĂągĂ© de plus de 80 ans et son fils, en vue dâexploiter un seul bien immobilier, dont le siĂšge est situĂ© au domicile personnel du gĂ©rant, soumise Ă lâimpĂŽt sur le revenu pour une activitĂ© de nature civile. Cette sociĂ©tĂ© ne saurait constituer un crĂ©ancier professionnel au sens de lâarticle prĂ©citĂ© dĂšs lors que la crĂ©ance de loyer garantie nâest pas nĂ©e de lâexercice dâune profession et nâest pas davantage en rapport direct avec une activitĂ© professionnelle. de Paris, PĂŽle 5, 3Ăšme ch., 15 janvier 2014, n° 12/01489 Dans cette dĂ©cision, la Cour dâappel de PARIS retient quâau sens des articles L. 341-2 et L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale Cass. civ. 1, 9 juillet 2009, n° prĂ© citĂ©. En l'espĂšce l'objet de la SCI, rĂ©sultant de l'article 4 de ses statuts est "l'acquisition, l'exploitation par bail, location, ou autrement, de tous immeubles et notamment l'acquisition d'un immeuble sis [...], et gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations pouvant se rattacher directement ou indirectement Ă cet objet, pourvu qu'elles ne portent pas atteinte au caractĂšre civil de la sociĂ©tĂ©". L'acte de caution, donnĂ© dans le cadre du bail commercial conclu entre la SCI, bailleur, et une sociĂ©tĂ©, preneur, se rattache directement Ă l'objet de la premiĂšre, la circonstance que cette derniĂšre n'a pas la qualitĂ© de marchand de biens, qu'elle n'est propriĂ©taire que d'un seul lot, qu'elle n'est pas assujettie Ă l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, qu'elle n'octroie aucun crĂ©dit, et la circonstance qu'elle est composĂ©e essentiellement de membres d'une seule famille, sont sans influence, dans la mesure oĂč la crĂ©ance de loyer de la sociĂ©tĂ© est bien nĂ©e de la rĂ©alisation de son objet social, soit l'exploitation par bail, le cautionnement ayant prĂ©cisĂ©ment vocation Ă garantir la sociĂ©tĂ© contre d'Ă©ventuels loyers impayĂ©s. Par ce seul fait, les dispositions prĂ©citĂ©es du Code de la consommation sont applicables au cautionnement garantissant les loyers du bail commercial. Or, la mention manuscrite rĂ©digĂ©e ne mentionne pas la somme dans la limite de laquelle la caution s'est engagĂ©e en cette qualitĂ© et ne reproduit pas l'intĂ©gralitĂ© des termes exigĂ©s, en violation des dispositions de l'article L. 341-2 du Code de la consommation, de sorte que son engagement est nul. Cour d'appel, Douai, 2e chambre, 2e section, 27 Mars 2014 â n° 13/03122 Cette Cour dâappel, dans un nouvel arrĂȘt dâespĂšce, retient que Sur le moyen plus subsidiaire tenant Ă la nullitĂ© du cautionnement au regard des articles L341-3 et L341-5 du Code de la consommation Attendu qu'au sens de l'article L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale ; Qu'en l'espĂšce, les Ă©poux RICHEZ sont les bailleurs, et s'il est exact qu'ils perçoivent d'importants revenus fonciers en qualitĂ© d'associĂ©s de plusieurs SCI familiales, en revanche, en revanche, cette seule circonstance est Ă l'Ă©vidence insuffisante Ă leur confĂ©rer la qualitĂ© de professionnels au sens du texte prĂ©citĂ© ; Que ce moyen n'est donc pas non plus pertinent ; » La jurisprudence est donc en dents de scie et lâapprĂ©ciation de la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel dâune SCI semble se faire au cas par cas. La rĂ©daction des statuts revĂȘt une importance primordiale.ï»żï»ż
Le Vendredi 29 juillet 2022 LâhydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source dâĂ©lectricitĂ© renouvelable en France. Cette filiĂšre est importante pour le systĂšme Ă©lectrique Ă plusieurs titres, notamment en termes dâĂ©quilibre et de sĂ©curisation du rĂ©seau. La France est historiquement bien Ă©quipĂ©e avec un dĂ©veloppement important des ouvrages hydroĂ©lectriques dĂšs le dĂ©but et tout au long du vingtiĂšme siĂšcle. Lâenjeu actuel pour lâĂtat est dâassurer la modernisation et la compatibilitĂ© du parc aux exigences accrues de sĂ©curitĂ© et dâenvironnement dâune part, et de permettre lâexploitation du gisement rĂ©siduel dâautre part conformĂ©ment aux objectifs fixĂ©s dans la programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie. L'hydroĂ©lectricitĂ© aujourd'hui en France PrĂ©sentation de l'hydroĂ©lectricitĂ© LâhydroĂ©lectricitĂ© transforme lâĂ©nergie gravitaire des lacs, des cours dâeau et des marĂ©es, en Ă©lectricitĂ©. Une installation hydroĂ©lectrique est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e dâun ouvrage de retenue barrage permettant le cas Ă©chĂ©ant de stocker lâeau, et de lâorienter vers une usine de production au sein de laquelle lâeau met en mouvement une turbine. Comme dans dâautres moyens de production dâĂ©lectricitĂ©, la turbine est associĂ©e Ă un alternateur qui transforme lâĂ©nergie cinĂ©tique de la rotation en Ă©nergie Ă©lectrique, Ă©vacuĂ©e sur le rĂ©seau Ă©lectrique. La puissance Ă©lectrique est proportionnelle Ă la hauteur de chute et au dĂ©bit turbinĂ©. On distingue plusieurs types dâinstallations hydroĂ©lectriques en fonction de la durĂ©e de remplissage de leur rĂ©servoir les installations dites au fil de lâeau », qui turbinent tout ou partie du dĂ©bit dâun cours dâeau en continu. Leur capacitĂ© de modulation est trĂšs faible et leur production dĂ©pend du dĂ©bit des cours dâeau. les installations dites par Ă©clusĂ©es », qui disposent dâune petite capacitĂ© de stockage, typiquement comprise entre 2 heures et 400 heures de production. Ces installations permettent une modulation journaliĂšre ou hebdomadaire de la production en accumulant dans leurs retenues des volumes dâeau qui seront turbinĂ©s pendant les pics de consommation. les installations dites centrale de lac » disposant dâune retenue plus importante. Ces installations accumulent des volumes dâeau dans des retenues de taille consĂ©quente nĂ©cessitant le plus souvent des barrages de grande taille, gĂ©nĂ©ralement Ă lâaval des moyennes et hautes montagnes. Ces installations permettent de diminuer lâexposition aux conditions hydrologiques. les stations de transfert dâĂ©nergie par pompage » ou STEP, utilisĂ©es pour le stockage de lâĂ©nergie Ă©lectrique ces installations permettent de pomper pendant les pĂ©riodes de moindre consommation dâĂ©lectricitĂ© vers un rĂ©servoir haut des volumes dâeau pour les turbiner pendant les pics de consommation. Les installations au fil de lâeau, voire par Ă©clusĂ©es, fournissent une hydroĂ©lectricitĂ© de base peu modulable alors que les installations avec des retenues importantes sont trĂšs utiles pour la flexibilitĂ© du systĂšme Ă©lectrique, et permettent de rĂ©pondre aux pics de consommation en effet, ces installations peuvent fournir de grandes puissances trĂšs rapidement mobilisables quelques minutes. Production hydroĂ©lectrique et puissance installĂ©e LâhydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source dâĂ©lectricitĂ© renouvelable en France. Avec environ 25,7 GW gigawatts installĂ©s en France mĂ©tropolitaine, le pays dispose de lâun des plus grands parcs hydroĂ©lectriques en Europe . Cette puissance reprĂ©sente environ 20 % de la puissance Ă©lectrique totale installĂ©e. Compte tenu de la forte variabilitĂ© aux conditions hydrologiques dâune annĂ©e Ă lâautre, la part de lâhydroĂ©lectricitĂ© dans le mix Ă©lectrique, est davantage mesurĂ©e par le productible, câest-Ă -dire la production maximale annuelle sans arrĂȘts maintenance, etc. dans des conditions hydrologiques moyennes. Le productible annuel est dâenviron 67 TWh tĂ©rawatt-heure. La production effective varie fortement selon les annĂ©es en fonction des conditions hydrologiques, comme lâa dĂ©montrĂ© la pĂ©riode rĂ©cente de 50,3 TWh en 2011, la production a cru Ă 75,7 TWh en 2013. Elle est de 65,1 TWh en 2020, ce qui a reprĂ©sentĂ© 13 % de la production Ă©lectrique annuelle. Les capacitĂ©s diffĂšrent en fonction du type dâinstallation Puissance installĂ©e totale GW Production totale TWh Fil de lâeau 7,7 30 ĂclusĂ©es 3,9 10 Lac 9,6 15 STEP 4,2 1,2 RĂ©partition du parc et de la production moyenne en fonction des types dâinstallations. La page hydroĂ©lectricitĂ© du site du Syndicat des Ănergies Renouvelables SER Panorama de lâĂ©lectricitĂ© renouvelable sur le site de RTE Production journaliĂšre et locale historique et en temps réél sur eco2mix de RTE Le site de lâInternational Hydropower Association IHA Cadre rĂ©glementaire de lâhydroĂ©lectricitĂ© Cadre juridique de lâexploitation des installations hydroĂ©lectriques Lâensemble des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires spĂ©cifiques aux installations hydroĂ©lectriques sont rassemblĂ©es dans le livre V du code de lâĂnergie. LâhydroĂ©lectricitĂ© est rĂ©glementĂ©e par lâĂtat depuis la loi du 16 octobre 1919 relative Ă lâutilisation de lâĂ©nergie hydraulique, qui stipule que nul ne peut disposer de lâĂ©nergie des marĂ©es, des lacs et des cours dâeau [âŠ] sans une concession ou une autorisation de lâĂtat » article du code de lâĂ©nergie. On distingue donc ces deux cadres juridiques pour les installations hydroĂ©lectriques suivant la puissance maximale brute PMB des installations Installations de moins de 4,5 MW le rĂ©gime de lâautorisation Elles appartiennent en gĂ©nĂ©ral Ă des particuliers, des petites entreprises ou des collectivitĂ©s. Elles nĂ©cessitent lâobtention dâune autorisation environnementale, dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet pour une durĂ©e limitĂ©e, et dont les rĂšgles dâexploitation dĂ©pendent des enjeux environnementaux du site concernĂ©. Les installations de plus de 4,5 MW le rĂ©gime des concessions Elles appartiennent Ă lâĂtat, et elles sont construites et exploitĂ©es par un concessionnaire, pour son compte . Pour les installations entre 4,5 MW et 100 MW, la concession est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet, alors quâau-delĂ de 100 MW, le ministre chargĂ© de lâĂ©nergie la dĂ©livre. La durĂ©e des concessions doit permettre dâamortir les investissements initiaux rĂ©alisĂ©s par le concessionnaire, qui rend gratuitement Ă lâĂtat les installations Ă lâĂ©chĂ©ance de sa concession. Installations hydroĂ©lectriques soumises Ă autorisation Tout producteur peut dĂ©poser une demande dâautorisation pour exploiter une chute hydraulique en vue de produire de lâĂ©lectricitĂ©, lorsque la puissance maximale brute de lâinstallation ne dĂ©passe pas 4,5 MW ou lorsque la production dâĂ©lectricitĂ© est un usage accessoire de lâexploitation de la chute. Lâautorisation dâexploiter au titre du livre V du code de lâĂ©nergie est alors comprise dans lâautorisation environnementale dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet selon la nomenclature loi sur lâeau dite IOTA ». Les installations hydroĂ©lectriques soumises Ă autorisation reprĂ©sentent une puissance installĂ©e dâenviron 2,5 GW pour une Ă©nergie produite de lâordre de 4,5 TWh par an. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques La France compte plus de 340 concessions hydroĂ©lectriques qui reprĂ©sentent plus de 90 % du total de la puissance hydroĂ©lectrique installĂ©e. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques transfĂšre la responsabilitĂ© des investissements, de la construction et de lâexploitation dâune installation hydroĂ©lectrique Ă un tiers qui se rĂ©munĂšre en tirant bĂ©nĂ©fice de lâexploitation des installations pendant toute la durĂ©e de la concession. En contrepartie, le concessionnaire verse une redevance, accorde des rĂ©serves en eau et en Ă©nergie et doit Ă lâissue de la concession faire retour gratuit des biens nĂ©cessaires Ă lâexploitation de la concession Ă lâĂtat qui peut alors dĂ©cider de renouveler la concession. Ces diffĂ©rentes obligations apparaissent dans le cahier des charges de la concession, qui lie le concessionnaire Ă lâĂtat. La gestion des concessions hydroĂ©lectriques Les DREAL sont en charge du contrĂŽle des concessions hydroĂ©lectriques. Elles encadrent les travaux de construction, de gestion et dâentretien en approuvant notamment les dossiers dâexĂ©cution de travaux rĂ©alisĂ©s par les concessionnaires. Elles sont responsables dâassurer un suivi de lâoccupation fonciĂšre de la concession autorisation dâoccupation par des tiers, autorisation de sortie de bien du domaine concĂ©dĂ©. Elles instruisent Ă©galement les demandes dâinscription au registre des concessions et examinent les dossiers de fin de concession DFC. Lâoctroi et le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques La procĂ©dure dâoctroi des concessions a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e dans le livre V du code de lâĂnergie par la loi du 17 aoĂ»t 2015 relative Ă la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte LTECV et son dĂ©cret dâapplication n°2016-530. En particulier, lâĂtat choisira pour chaque concession la meilleure offre compte tenu des trois critĂšres suivants lâoptimisation Ă©nergĂ©tique de lâexploitation de la chute la mise en concurrence incitera les candidats Ă proposer des investissements importants de modernisation des installations existantes, et de nouveaux Ă©quipements pour augmenter la performance de cette Ă©nergie renouvelable. le critĂšre environnemental par le respect dâune gestion Ă©quilibrĂ©e et durable de la ressource en eau permettant la conciliation de ses diffĂ©rents usages les candidats devront proposer une meilleure protection des Ă©cosystĂšmes tout en respectant les usages de lâeau autre quâĂ©nergĂ©tiques protection des milieux aquatiques, soutien dâĂ©tiage, irrigation⊠le critĂšre Ă©conomique par la sĂ©lection des meilleures conditions Ă©conomiques et financiĂšres pour l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales les candidats devront proposer un taux pour la redevance proportionnelle au chiffre dâaffaires de la concession, dont le bĂ©nĂ©fice reviendra Ă lâĂtat et aux collectivitĂ©s locales. Le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques est un enjeu important pour lâĂtat qui souhaite tirer le meilleur parti de ces installations en termes Ă©nergĂ©tique puissance installĂ©e, capacitĂ© de modulation, Ă©conomique afin de tirer bĂ©nĂ©fice de ces installations amorties et environnemental Ă©nergie renouvelable non Ă©mettrice de gaz Ă effet de serre Ă condition de limiter lâimpact des ouvrages sur les milieux aquatiques. Lâoctroi de concessions est Ă©galement possible sur un secteur gĂ©ographique nouveau. Cette procĂ©dure fait lâobjet dâune publication dâun avis de concession, Ă lâinitiative de lâĂtat concĂ©dant ou sur proposition dâune personne ou dâun groupement de personnes y ayant intĂ©rĂȘt via une demande matĂ©rialisĂ©e par un dossier dâintention. Cette attribution se fera Ă lâissue dâune procĂ©dure concurrentielle dâattribution suivant les mĂȘmes critĂšres que ceux dĂ©finis pour le renouvellement des concessions. Enjeux environnementaux et de sĂ©curitĂ© des ouvrages hydroĂ©lectriques Enjeux environnementaux Les installations permettant de produire de lâhydroĂ©lectricitĂ© peuvent avoir un effet perturbateur sur le milieu naturel eau et sur les Ă©cosystĂšmes. Câest pourquoi elles doivent limiter leurs impacts sur la continuitĂ© Ă©cologique notamment en Maintenant dans le cours dâeau un dĂ©bit minimum dĂ©bit rĂ©servĂ© » permettant a minima de garantir des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement de la vie dans le tronçon court-circuitĂ© par lâinstallation. Ce dĂ©bit rĂ©servĂ© reprĂ©sente au moins le dixiĂšme du module du cours dâeau sur lequel le seuil ou le barrage est installĂ©, le module Ă©tant le dĂ©bit moyen interannuel du cours dâeau. PrĂ©servant des passages ou des modes de gestion pour les espĂšces poissons migrateurs et pour les sĂ©diments, par exemple par lâinstallation de passes Ă poissons pour leur permettre la montaison et la dĂ©valaison des cours dâeau. Ces enjeux sont pris en compte dans lâinstruction des projets au titre de la loi sur lâeau procĂ©dure applicable aux installations, ouvrages ou travaux soumis Ă autorisation ou lors de lâinstruction dâune demande de concession. SĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques Les installations hydroĂ©lectriques font lâobjet dâune surveillance particuliĂšre et sont soumises Ă des obligations importantes de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© dĂšs lors que la production dâĂ©lectricitĂ© fait appel Ă un barrage ou nĂ©cessite une conduite forcĂ©e. La sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques est de la responsabilitĂ© des gestionnaires. Le contrĂŽle sâappuie localement sur les services dĂ©concentrĂ©s de lâĂtat et leur service de contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques SCSOH. Il est pilotĂ© nationalement par le pĂŽle national de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques PoNSOH qui est un service Ă compĂ©tence nationale rattachĂ© Ă la direction gĂ©nĂ©rale de la prĂ©vention des risques. La nĂ©cessaire expertise technique Ă laquelle peuvent faire appel les services en rĂ©gion est assurĂ©e par plusieurs organismes le centre dâĂ©tudes et dâexpertise sur les risques, lâenvironnement, la mobilitĂ© et lâamĂ©nagement Cerema, lâinstitut national de recherche pour lâagriculture, lâalimentation et lâenvironnement INRAE ou le PoNSOH lui-mĂȘme qui est chargĂ© de coordonner cet appui technique au profit des services de contrĂŽle. Il existe Ă©galement un comitĂ© technique permanent des barrages et ouvrages hydrauliques, composĂ© dâexperts, qui est sollicitĂ© sur des dossiers complexes intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques en cours de rĂ©habilitation et Ă©galement Ă lâoccasion de la premiĂšre mise en eau des nouveaux barrages de classe A voir ci-aprĂšs. En fonction de leur hauteur et de leur volume, les barrages sont en effet classĂ©s dans les catĂ©gories A, B ou C par la rĂ©glementation. Chaque catĂ©gorie fixe pour les gestionnaires des obligations croissantes en termes de sĂ©curitĂ© les plus fortes concernent la classe A, prĂ©cisĂ©es dans le code de lâenvironnement et le code de lâĂ©nergie. De façon synthĂ©tique, les obligations des gestionnaires de barrages en terme de sĂ©curitĂ© sont les suivantes Conception et suivi des travaux par un maitre dâĆuvre agréé, avec respect des prescriptions techniques fixĂ©es par un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ; RĂ©alisation pĂ©riodique dâune Ă©tude de dangers barrages de classes A et B ; Mise en place dâune surveillance, de lâentretien et de visites techniques dans le respect dâune documentation préétablie, avec obligation de rapports pĂ©riodiques associĂ©s ; Mise en place et suivi de dispositifs dâauscultation, avec les rapports associĂ©s ; DĂ©claration des Ă©vĂšnements importants pour sĂ©curitĂ© hydraulique. En rĂ©gion, le SCSOH a pour mission de veiller, Ă travers les autorisations de travaux quâil instruit et les contrĂŽles sur place ou sur piĂšces quâil diligente sur les barrages en service, Ă ce que les concessionnaires aient convenablement conçu et rĂ©alisĂ© leurs ouvrages, quâils les entretiennent et surveillent correctement, et, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, quâils respectent la rĂ©glementation applicable. Des sanctions administratives sont possibles en vertu du code de lâĂ©nergie ou du code de lâenvironnement en cas de mĂ©connaissance de leurs obligations par les exploitants. Elles interviennent sur dĂ©cision du prĂ©fet aprĂšs une mise en demeure prĂ©alable restĂ©e sans effet. Pour en savoir plus sur les ouvrages hydrauliques et les rĂšgles de sĂ©curitĂ© qui leur sont applicables DĂ©veloppement de la filiĂšre hydroĂ©lectrique Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie Les Programmations Pluriannuelles de lâĂnergie PPE sont des outils de pilotage de la politique Ă©nergĂ©tique créés par la loi relative Ă la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte. La premiĂšre PPE sâĂ©talait sur les pĂ©riodes 2016-2019 et 2019-2023. Une nouvelle PPE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e PPE 2 sur les pĂ©riodes 2019-2023 et 2023-2028 et a remplacĂ© la prĂ©cĂ©dente sur leur zone de chevauchement. La PPE de mĂ©tropole continentale sur la pĂ©riode 2019-2028 a Ă©tĂ© adoptĂ©e dĂ©finitivement le 21 mars 2020. Elle fixe notamment des objectifs quantitatifs et des orientations relatives Ă lâĂ©nergie hydroĂ©lectrique Augmenter le parc de lâordre de 200 MW d'ici 2023 et de 900 Ă 1 200 MW d'ici 2028, qui devrait permettre une production supplĂ©mentaire de lâordre de 3 Ă 4 TWh dont environ 60 % par l'optimisation d'amĂ©nagements existants ; Optimiser la production et la flexibilitĂ© du parc hydroĂ©lectrique, notamment au-travers de surĂ©quipements et de lâinstallation de centrales hydroĂ©lectriques sur des barrages existants non-Ă©quipĂ©s ; Mettre en place un dispositif de soutien Ă la rĂ©novation des centrales autorisĂ©es entre 1 MW et MW ; Lancer lâoctroi de nouvelles concessions sur quelques sites dont le potentiel aura Ă©tĂ© identifiĂ© ; Poursuivre les appels dâoffres pour la petite hydroĂ©lectricitĂ©, Ă raison de 35 MW par an ; Engager, au cours de la premiĂšre pĂ©riode de la PPE, les dĂ©marches permettant le dĂ©veloppement des STEP pour un potentiel de 1,5 GW identifiĂ© en vue des mises en service des installations entre 2030 et 2035. La PPE sâarticule avec les autres dĂ©marches stratĂ©giques, en particulier la stratĂ©gie nationale bas-carbone SNBC et les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©quilibre des territoires SRADDET qui ont pris la succession des SchĂ©mas rĂ©gionaux du climat, de lâair et de lâĂ©nergie SRCAE. Les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR permettent quant Ă eux de rĂ©server, au bĂ©nĂ©fice des Ă©nergies renouvelables, pour une pĂ©riode de 10 ans, les capacitĂ©s de raccordement estimĂ©es nĂ©cessaires pour atteindre les objectifs fixĂ©s par les schĂ©mas rĂ©gionaux dĂ©finissant la politique Ă©nergĂ©tique Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale. Ătude du potentiel hydroĂ©lectrique Dans le cadre de la Convention pour le dĂ©veloppement dâune hydroĂ©lectricitĂ© durable signĂ©e en 2010, un travail de normalisation des mĂ©thodes dâĂ©valuation et de convergence du potentiel hydroĂ©lectrique de crĂ©ation de nouveaux sites ou dâĂ©quipement de seuils existants a Ă©tĂ© menĂ© par la Direction GĂ©nĂ©rale de lâĂnergie et du Climat DGEC, la Direction de lâEau et de la BiodiversitĂ© DEB, les Directions RĂ©gionales de lâEnvironnement, de lâAmĂ©nagement et du Logement DREAL et les producteurs fĂ©dĂ©rĂ©s autour de lâUnion Française de lâĂlectricitĂ© UFE. Les rĂ©sultats de ce travail de convergence » sont disponibles dans le rapport Connaissance du potentiel hydroĂ©lectrique français â SynthĂšse » disponible ci-aprĂšs et sont synthĂ©tisĂ©s ci-dessous Potentiel hydroĂ©lectrique français selon lâĂ©tude de convergence de 2013 Cours dâeau classĂ©s liste 1 Cours dâeau non classĂ©s Nouveaux ouvrages Env. 2180 MW ; 7,7 TWh Env. 660 MW ; 2,3 TWh Seuils existants Entre 260 et 470 MW ; de 0,9 Ă 1,7 TWh Cette Ă©tude de potentiel a contribuĂ© Ă la dĂ©finition des objectifs des premiĂšres PPE PPE 1 et 2. Dans le cadre de lâĂ©laboration des objectifs de la PPE 3 2024 -2033, une nouvelle Ă©tude du potentiel hydroĂ©lectrique sera menĂ©e pour mettre Ă jour les donnĂ©es de 2013, conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle 89 I A de la Loi climat et rĂ©silience du 22 aoĂ»t 2021. Etude de convergence potentiel hydroĂ©lectrique PDF - Ko MĂ©canismes de soutien Ă la production hydroĂ©lectrique Dans certaines conditions, lâexploitation dâune installation hydroĂ©lectrique peut ne pas ĂȘtre rentable. Pour autant, pour contribuer Ă lâintĂ©gration des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©nergĂ©tique français, il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de leur apporter un soutien, notamment pour la petite hydroĂ©lectricitĂ© puissance infĂ©rieure Ă 10 MW. Le soutien aux installations autorisĂ©es peut se faire sous deux formes selon le principe du guichet ouvert, pour toute installation de moins de 1 MW, qui peut se voir attribuer un contrat dâobligation dâachat ou de complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration en fonction de sa puissance et suivant quâil sâagisse dâune installation nouvelle ou rĂ©novĂ©e ; via des appels dâoffres organisĂ©s par la Commission de rĂ©gulation de lâĂ©nergie, pour les autres installations suivant des conditions particuliĂšres alors dĂ©finies dans les cahiers des charges. Les installations concĂ©dĂ©es peuvent Ă©galement faire lâobjet dâun soutien lorsque cela est nĂ©cessaire lors de lâoctroi de la concession, un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre mis en place pour Ă©quilibrer lâexploitation des installations, si les prix de marchĂ© ne permettent pas une rentabilitĂ© de la concession. France Hydro ElectricitĂ© FHE ElectricitĂ© autonome française EAF RĂ©sultats des appels dâoffres pour dĂ©velopper des petites centrales hydroĂ©lectriques Les appels dâoffres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© visent Ă favoriser la construction de nouvelles installations complĂštes barrage + centrale hydroĂ©lectrique, lâĂ©quipement de barrages ou de seuils existants, mais ne produisant pas Ă ce jour dâĂ©lectricitĂ©. Un premier appel dâoffres a Ă©tĂ© lancĂ© en 2016. Son succĂšs a montrĂ© que le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© Ă©tait compatible avec les enjeux environnementaux. 19 laurĂ©ats de ce premier appel Ă projets ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 27 avril 2017, dont 4 projets sur des sites dâanciens moulins. Les laurĂ©ats reprĂ©sentent une capacitĂ© de 27 MW et pourront bĂ©nĂ©ficier dâun complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration. Pour poursuivre cette dynamique, un nouvel appel dâoffres pluriannuel a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017 pour 105 MW de nouvelles petites centrales hydroĂ©lectriques, rĂ©partis en trois pĂ©riodes de candidature de 35 MW en 2018, 2019 et 2020. Pour la premiĂšre pĂ©riode, 14 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 23 aoĂ»t 2018. Pour la deuxiĂšme pĂ©riode, 13 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 26 juin 2019. Pour la troisiĂšme pĂ©riode, 8 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 29 janvier 2021. La programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie adoptĂ©e le 21 avril 2020 rĂ©affirme le soutien Ă la petite hydroĂ©lectricitĂ© et prĂ©voit la poursuite des appels dâoffres pour le dĂ©veloppement de nouvelles installations. Listes des laurĂ©ats du premier appel dâoffres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© - 27/04/2017 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â premiĂšre pĂ©riode de candidature â 23/08/2018 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â deuxiĂšme pĂ©riode de candidature â 26/06/2019 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â troisiĂšme pĂ©riode de candidature â 29/01/2021 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d'offres - quatriĂšme pĂ©riode de candidature - 29/07/ PDF - Ko Le Portail national de l'hydroĂ©lectricitĂ© Le portail national de lâhydroĂ©lectricitĂ© offre un accĂšs aux principaux documents de programmation nationaux et locaux utiles pour le dĂ©veloppement de projets hydroĂ©lectriques. Il comprend en particulier les schĂ©mas directeurs dâamĂ©nagement et de gestion des eaux SDAGE mentionnĂ©s Ă lâarticle L. 212-1 du code de lâenvironnement ; Les SDAGE les schĂ©mas dâamĂ©nagement et de gestion des eaux SAGE dĂ©finis Ă lâarticle L. 212-3 du code de lâenvironnement ; Les SAGE les listes de cours dâeau, parties de cours dâeau ou canaux Ă©tablies en application des 1° et 2° du I de l'article L. 214-17 du code de lâenvironnement ; les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires SRADDET mentionnĂ©s Ă l'article L. 4251-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR mentionnĂ©s Ă l'article L. 321-7 du code de lâĂ©nergie ; Les S3REnR les classements des cours d'eau et lacs Ă©tablis en application de l'article L. 2111-7 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques ; Segments du domaine public fluvial les Ă©valuations et identifications prĂ©vues pour l'Ă©lectricitĂ© d'origine hydraulique dans la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie en application des 3° et 4° de l'article L. 141-2 du code de lâĂ©nergie ; Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie les Ă©lĂ©ments d'information figurant dans l'Ă©valuation prĂ©vue au d du 6° de l'article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 dĂ©cembre 2019 de finances pour 2020. Rapport sur l'impact environnemental du budget de l'Ătat Biomasse Ă©nergie Valorisation du gaz de mine
Article L341-4-2 EntrĂ©e en vigueur 2020-12-09 Les tarifs d'utilisation du rĂ©seau public de transport d'Ă©lectricitĂ© applicables aux sites fortement consommateurs d'Ă©lectricitĂ© qui prĂ©sentent un profil de consommation prĂ©visible et stable ou anticyclique sont rĂ©duits d'un pourcentage fixĂ© par dĂ©cret par rapport au tarif d'utilisation du rĂ©seau public de transport normalement acquittĂ©. Ce pourcentage est dĂ©terminĂ© en tenant compte de l'impact positif de ces profils de consommation sur le systĂšme Ă©lectrique. Le niveau des tarifs d'utilisation du rĂ©seau de transport d'Ă©lectricitĂ© prend en compte la rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a dĂšs son entrĂ©e en vigueur, afin de compenser sans dĂ©lai la perte de recettes qu'elle entraĂźne pour les gestionnaires de rĂ©seau concernĂ©s. Les bĂ©nĂ©ficiaires de la rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a sont les consommateurs finals raccordĂ©s directement au rĂ©seau public de transport, Ă un ouvrage de tension supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 50 kilovolts d'un rĂ©seau de distribution d'Ă©lectricitĂ© aux services publics ou Ă un ouvrage dĂ©classĂ© mentionnĂ© au c du 2° de l'article L. 321-4 et de tension supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 50 kilovolts, et les consommateurs finals Ă©quipĂ©s d'un dispositif de comptage gĂ©rĂ© par le gestionnaire de l'un de ces rĂ©seaux, lorsqu'ils justifient d'un niveau de consommation supĂ©rieur Ă un plancher et rĂ©pondent Ă des critĂšres d'utilisation du rĂ©seau tels qu'une durĂ©e minimale d'utilisation ou un taux minimal d'utilisation en heures creuses. Ces critĂšres sont dĂ©finis par dĂ©cret. La rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a est plafonnĂ©e pour concourir Ă la cohĂ©sion sociale et prĂ©server l'intĂ©rĂȘt des consommateurs. Ce plafond est fixĂ© par dĂ©cret 1° Pour les sites qui relĂšvent de l'article L. 351-1, en fonction des catĂ©gories dĂ©finies en application du mĂȘme article L. 351-1, et pour les autres sites de consommation, et sans excĂ©der 90 % ; 2° Pour les installations permettant le stockage de l'Ă©nergie en vue de sa restitution ultĂ©rieure au rĂ©seau, en fonction de l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de l'installation de stockage et sans excĂ©der 50 %.
ï»żLes consommateurs de gaz naturel se conforment aux ordres de dĂ©lestage Ă©mis par le gestionnaire du rĂ©seau auquel ils sont raccordĂ©s. En cas de manquement, l'autoritĂ© administrative peut prononcer, sans mise en demeure prĂ©alable, une sanction pĂ©cuniaire conformĂ©ment Ă l'article L. 142-32. Le fait pour un consommateur de gaz naturel de ne pas respecter un ordre de dĂ©lestage, lorsque ce non-respect a pour effet de porter une atteinte grave Ă la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 âŹ.
Un principe inscrit Ă lâarticle 49 de la loi ESSOC Lâarticle 49 de la loi pour un Ătat au service dâune sociĂ©tĂ© de confiance loi ESSOC a pour objectif de faciliter la rĂ©alisation des projets de construction et favoriser lâinnovation ». Pour cela, il habilite le gouvernement Ă procĂ©der en deux Ă©tapes âą La premiĂšre, transitoire, a consistĂ© Ă dĂ©finir et tester un dispositif dâouverture Ă lâinnovation dans les projets de construction, intitulĂ© permis dâexpĂ©rimenter ». CâĂ©tait lâordonnance I n° 2018-937 publiĂ©e le 31 octobre 2018 au JO, dĂ©sormais abrogĂ©e. âą La seconde, pĂ©renne, consiste Ă réécrire les rĂšgles de la construction en les simplifiant et les clarifiant, et en y inscrivant le dispositif de solution dâeffet Ă©quivalent » SEE, testĂ© grĂące au permis dâexpĂ©rimenter ». Câest lâordonnance II, publiĂ©e le 31 janvier 2020 ordonnance n° 2020-71 du 29 janvier 2020 et en vigueur depuis le 1er juillet 2021. Lâordonnance n° 2020-71 du 29 janvier 2020, le dĂ©cret n°2021-872 du 30 juin 2021 et plus particuliĂšrement leurs annexes, instaurent une nouvelle Ă©criture du Livre Ier du CCH. Le nouveau plan du Livre Ier, fixĂ© par lâordonnance et repris dans le dĂ©cret, se compose de 9 titres, que lâon peut rĂ©partir en 4 groupes Les titres I et II rassemblent les dispositions gĂ©nĂ©rales et administratives. â Dans le titre I, on retrouve notamment les dĂ©finitions et la procĂ©dure SEE. Et dans le titre II, figurent notamment les attestations et diagnostics. Les titres III Ă VII regroupent les dispositions techniques, câest-Ă -dire les rĂšgles techniques que des constructeurs devront respecter pour construire et rĂ©nover les bĂątiments. â Les titres III et V regroupent de nombreux sujets variĂ©s mais dont la rĂ©glementation est peu bavarde, et sont donc organisĂ©s de maniĂšre thĂ©matique. Par exemple dans le titre sĂ©curitĂ©, on retrouve un chapitre sur la stabilitĂ©, un second sur les risques naturels, etc, ... â Les titres IV, VI et VII sont chacun dĂ©diĂ©s Ă une rĂ©glementation, et sont donc organisĂ©s en fonction des catĂ©gories de bĂątiments auxquelles sâappliquent ces rĂšgles habitation, bĂątiments Ă usage professionnel, rĂ©novation ou construction, ⊠Le titre VIII concerne le contrĂŽle et les sanctions. Le titre IX dĂ©veloppe les dispositions particuliĂšres Ă lâoutre-mer. Tables de concordance Les tables de concordance entre les anciennes et les nouvelles rĂ©fĂ©rences sont disponibles ci-aprĂšs Partie lĂ©gislative anciennes rĂ©fĂ©rences â nouvelles rĂ©fĂ©rences L'ensemble de ces tables est Ă©galement disponible en format tableur dans le fichier ci-dessous. Application Guide dâapplication Tout maĂźtre dâouvrage dâune opĂ©ration de construction peut mettre en Ćuvre des solutions dâeffet Ă©quivalent. Pour cela, il doit prouver quâil atteint les mĂȘmes rĂ©sultats que la solution rĂ©glementaire dite solution de rĂ©fĂ©rence ». La procĂ©dure Ă suivre est cadrĂ©e par lâordonnance n°2020-71 et le dĂ©cret n°2021-872. ConcrĂštement, les Ă©tapes Ă suivre sont les suivantes 1. Le maĂźtre dâouvrage choisit un organisme indĂ©pendant qui lui dĂ©livrera lâattestation de respect des objectifs liste de ces organismes fixĂ©e Ă lâarticle R. 112-4 et, de maniĂšre transitoire, Ă lâarticle 5 du dĂ©cret n°2021-872. En parallĂšle, le maĂźtre dâouvrage choisit Ă©galement un contrĂŽleur technique, agissant en tant que vĂ©rificateur » de la bonne mise en Ćuvre de la SEE il peut sâagir du contrĂŽleur technique de lâopĂ©ration dans son ensemble, sâil en dĂ©jĂ prĂ©vu un ; 2. Le maĂźtre dâouvrage fournit son dossier de demande contenu fixĂ© Ă lâarticle R. 112-2 Ă lâorganisme indĂ©pendant Ă qui il souhaite confier la mission de dĂ©livrance de lâattestation de respect des objectifs ; 3. Lâorganisme indĂ©pendant analyse le dossier, et sâil valide la solution, il produit lâattestation de respect des objectifs grĂące au site et la fournit au maĂźtre dâouvrage modalitĂ©s de cette Ă©tape Ă lâarticle R. 112-3 ; 4. Option A Au cours du chantier, le contrĂŽleur technique vĂ©rifie que la mise en Ćuvre de la solution est conforme au protocole de contrĂŽle Ă©noncĂ© dans le dossier de demande dâattestation initiale et rappelĂ© par celle-ci. Sâil valide la mise en Ćuvre, il dĂ©livre, Ă la fin des travaux, une attestation de bonne mise en Ćuvre de la SEE, grĂące au site modalitĂ©s de cette Ă©tape Ă lâarticle R. 112-5. Option B Finalement, le maĂźtre dâouvrage choisit de ne pas recourir Ă la solution dâeffet Ă©quivalent. Il remplit alors la dĂ©claration de non mise en Ćuvre, grĂące au site modalitĂ©s de cette Ă©tape Ă lâarticle R. 112-6. Un guide complet dĂ©taillant le contexte de la réécriture, les principes ainsi que l'organisation du nouveau Livre Ier du CCH et dĂ©crivant prĂ©cisĂ©ment la procĂ©dure de solution d'effet Ă©quivalent est disponible en tĂ©lĂ©chargement, ici Attestations et dĂ©claration ConformĂ©ment Ă lâarticle R. 112-3 I du code de la construction, les organismes souhaitant dĂ©livrer des attestations de respect des objectifs doivent passer par la plateforme numĂ©rique DĂ©marches simplifiĂ©es » mise Ă leur disposition par le ministĂšre de la construction. En savoir plus ConformĂ©ment Ă lâarticle R. 112-5 II du code de la construction, les contrĂŽleurs techniques souhaitant exercer la mission de vĂ©rificateur et dĂ©livrer des attestations de bonne mise en Ćuvre doivent passer par la plateforme numĂ©rique DĂ©marches simplifiĂ©es » mise Ă leur disposition par le ministĂšre de la construction. En savoir plus ConformĂ©ment Ă lâarticle R. 112-6 du code de la construction, un maĂźtre dâouvrage qui dĂ©cide de ne pas mettre en Ćuvre la solution dâeffet Ă©quivalent pour laquelle une attestation de respect des objectifs avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, doit en informer lâadministration. Il utilise pour cela la plateforme numĂ©rique DĂ©marches simplifiĂ©es » mise Ă sa disposition par le ministĂšre de la construction. En savoir plus Solutions dâeffet Ă©quivalent Un observatoire des solutions dâeffet Ă©quivalent a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©, afin de rendre publiques les donnĂ©es gĂ©nĂ©rales relatives aux SEE ces donnĂ©es sont anonymisĂ©es et respectent les rĂšgles de confidentialitĂ©. Cet observatoire sera accessible ici, dĂšs que les attestations de respect des objectifs des premiĂšres SEE seront dĂ©livrĂ©es.
article l 341 4 du code de l énergie